Insomnie.
Insomnie.
Insomnie, puis-je te dire
À quel point tu m’ennuies
De ne pas vouloir me laisser
Tranquille dans le fond de mon lit
J’avais bien chaud dans mes draps si soyeux
Comme j’aurais aimé garder clos mes grands yeux.
Insomnie, comment te dire
Qu’au fond tu es une drôle d’ennemie
Celle qui inlassablement chaque nuit,
Bizarrement, me hante et me poursuit
M’empêchant d’attraper les rêves
Qui me feraient oublier ma vie.
Insomnie, pourquoi donc
Me fais-tu me lever de mon lit
Dehors il fait si froid que mes dents
Claquent à en faire peur à mes envies
Et même aux p’tites souris qui pourraient
Grignoter certains de mes soucis.
Insomnie, crois-tu que cela m’amuse de rester éveiller
Alors que d’autres dorment à poing fermé
Laisse-moi retourner dans mon plumard,
Là, crois-moi, il se fait bien trop tard
Mes yeux tombent lourdement de fatigue,
Je baille à en gober les mouches zélées.
Insomnie, ce n’est pas toi qui me feras
La loi du sommeil ou de l’état de veille,
J’m’en fiche, j’y vais, j’cours m’enrouler,
Me serrer dans les couvertures de mon grand lit
À présent bien refroidi de mon absence de nuit,
Rejoindre le marchand de sable qui m’enverra
Dans les beaux bras de la fée Morphée.
Paul Andrews
Écrit le 03/02/2013.
Bonjour.
L’insomnie
devient amie
Soir venue elle sourit,
visiteuse du soir,
De moi, elle veut tout savoir…
Alors à petits, petits mots,
Muse elle se transforme,
Elle ne veut pas que je dorme;
Pour qu’elle me souffle encore:
Ecris s’il te plait un mot, un baiser,
Et, je m’en irai complètement comblée.
Marguerite et sa muse comblées par ton poème révélé:)
Merci:)
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Le Jardin Secrêt De Marguerite said this on 28 avril 2013 à 15 h 02 min |
Comme c’est bien décrit cette insomnie. Je n’y étais jamais sujette, mais maintenant, comme je suis à la maison, tant pis, j’ai appris à l’accepter et ne pas lutter. Le corps parle de lui-même et lorsque le cycle suivant revient, le sommeil te reprend. Sauf s’il s’agit de bien d’autres choses plus profondes. Un beau poème ami poète. Je ne dors pas parce que j’ai des problèmes de digestion. Et oui ceci expliquant cela.
Bises et merci pour ta visite 🙂
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filamots said this on 28 avril 2013 à 1 h 35 min |
La poésie t’habite donc jour et nuit…..;-)
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Kleaude said this on 27 avril 2013 à 21 h 48 min |
il n’y a pas pire que l’insomnie pour faire remonter les soucis, je l’ai cotoyée pendant un long temps, jusqu’au jour où mon coprs a ciré stop et que j’ai du faire appel au sommeil artificiel, pour ne pas en mourir de mes insomnies;
chaque mot, chaque phrase de tes poèmes m’émeut, et cet après midi j’ai été gâtée
bisous
Mandrine
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Mamie Mandrine said this on 27 avril 2013 à 18 h 08 min |
Coucou Gaël !
Oui pas facile l’insomnie, ton poème exprime
bien se qu’on ressens quand tout le monde dort
et nous pas, la nuit n’en fini pas… bise matinale
du Québec amitié Gigi xxxxx
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❤Gigi❤ said this on 27 avril 2013 à 13 h 54 min |
Ne jamais oublier sa bote à rêves en allant au dodo ! Bises
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Ky@ la mouette said this on 27 avril 2013 à 12 h 26 min |
Tout est dit, je vois que tu connais bien cette ennemie de tous un jour ou l’autre malheureusement.
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Satine said this on 27 avril 2013 à 11 h 27 min |
Bonsoir Gaël !
Non seulement ton poême est très bien écrit ,construit ,mais il reflète parfaitement le « ressenti » lors de l’insomnie !
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ermite-athee said this on 27 avril 2013 à 3 h 34 min |
moi je reve de dormir un minimum de 7 heures d’affilée 😉
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nuage1962 said this on 27 avril 2013 à 1 h 30 min |