Le Retour de la Page Blanche.
Le Retour de la Page Blanche.
Je me pose devant mon écran, ma page blanche, non pas parce que j’ai quelque chose d’important à dire, à raconter, à hurler, à dégueuler mais parce que les choses doivent être faite et narrer tout simplement. Se poser devant le néant, le trou noir de l’écriture comme un manque qui ressurgit, manquant cruellement de temps, d’idées. D’autres passions sont venues se poser à mes yeux, celui de m’occuper de mon chez moi extérieur comme intérieur, d’aller d’un but à l’autre pour y faire de la photographie, d’un sport auquel je me saurais jamais cru capable d’adhérer mais pour l’amour de mes progénitures, j’y ai pris goût et surtout plaisir de le faire encore et encore au point de suivre et d’apprécier ce que je fais. Je me pose devant mon écran, ma page blanche qui se noircit à nouveau comme une possible renaissance d’un vide pourtant loin d’être si vide que ça malgré tout. Se dire que les mots sont la force de nous même, je n’y crois pas forcément ! Les meilleurs mots sont ceux qui se trouvent dans nos cœurs avec parfois le silence qui s’impose comme une remise en question alors qu’il n’y a point lieu de le faire, espérant même que des réponses viennent alors tout chambouler pour le bien-être de tous mais surtout pour notre bien propre à nous-même plus qu’aux autre peut-être… Le retour de la page blanche comme un retour au source d’un savoir qui ne s’efface jamais de notre vie, de notre mémoire, mais que l’on refoule par manque d’inspirations, par manque d’envie, par manque de temps réel, entre le travail hebdomadaire qui nous pompe notre plus grande énergie et les week-end que l’on voudrait plus long pour alimenter nos multiples affaires, que nous n’arrivons plus à traiter dans le temps imparti qu’il nous reste ! Il y a de ceux, qui ne vivent que pour eux, sans se soucier des à-côtés, du facteur humain, ni de la détresse des océans et autres disparitions bouleversantes de notre Monde, et il y a de ceux qui y croient dur comme fer que la vie se mérite d’être vécu avec les risques qui encourent, de tout perdre parfois, mais d’être à cent pour cent d’une capacité intellectuelle qui ne dépassera probablement jamais le dix à l’heure, sans effleurer l’idée de tout griller au passage à niveau… La chute est proche dit-on dans les hautes sphères du pouvoir en place, une dégringolade vertigineuse que nos dirigeants pensent être la source d’un petit peuple de moutons ou de pingouins, c’est selon le terme de chacun ! Chacun voit midi à sa porte, pour ma part, je vois juste qu’il est sûrement trop tard pour réparer certaines choses, il nous faudra juste ce temps incertain pour calmer les ardeurs et estomper les blessures que l’humain a propagé durant des siècles et des siècles…Amen ! Amène ton cul et tes mots là où tu veux sans te soucier du qu’en-dira-t-on, même si cela n’a ni queue, ni tête, tant que tu y crois toi, de ce que tu as à raconter et au diable les gens qui ne veulent pas se faire à l’idée que les meilleurs propositions ne sortent pas toujours de la cuisse de Jupiter mais plutôt de ceux et celles qui ont réellement les pieds sur Terre ! Je me pose devant mon écran, ma page blanche qui à présent n’est plus très blanche tout compte fait. Je vous dirais bien que cela me fait un bien fou comme une satisfaction rolling stonienne (pour ne pas dire rock’n’roll) mais franchement, je ne sais pas…Certes, le plaisir d’écrire m’a laissé le temps de continuer mes bouts à bouts de mots sans me demander par quel chemin dois-je avancer pour continuer et être crédible aux yeux de vous tous… Je ne suis présent ici et là pour une certaine crédibilité ! Lorsque jadis (comme une terrible impression que cela fait une éternité !) j’écrivais mes lignes poétiques, et je ne faisais que ça d’ailleurs…j’allais sur tout et n’importe quoi, sur une inspiration d’un mot ou bien d’une photographie, les sujets pouvaient être vastes. J’étais pour la plupart du temps assez fier de mon «job» de poète mais bon, faut pas se leurrer la face du pet caché non plus…la poésie proprement dit ne se vend pas, à la limite même, à se demander si elle se lit, juste quelques lignes qui restent en nos mémoires tout juste, mais ce genre littéraire est d’une telle profondeur que jamais elle ne pourra me quitter ! Quoiqu’on en dise, des Jean penserons toujours que l’écriture poétique est et restera le genre de l’écrivain raté qui ne peut aller plus loin, dans des constructions d’idées pour un faire un roman… J’arrive enfin au bout de cette putain de page blanche, devant la page ouverte de mon écran qui s’est noircie d’idées assurées tout comme confuses et j’ai brodé en un peu plus d’une heure à pianoter sur mon clavier des mots que vous comprendrez ou pas… Sans relecture… Si vous êtes allés jusqu’au bout… alors Merci !
Gaël Loaëc
Écrit le 04/05/2019
Bonjour mon beau Gaël…Heureuse d’être ici.
Un jour ou l’autre, nous sommes tous et toutes confronté(e)s à la page blanche.
Dans ce temps-là, une citation du peintre Jean-Paul Riopelle me vient à l’esprit :
» Quand je peins, je peins et quand je ne peins pas, je ne peins pas. »
Ne sommes-nous pas trop exigeants envers nous-même ?
Quoi qu’il en soit j’ai aimé ta publication…
Becs du Québec
Manouchka
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Bonsoir Gaël je suis allé jusqu’au bout de la lecture que j’ai apprécier belle page blanche devenue noire.Je te souhaite une bonne soirée.
Amitié Nadine
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Bien sur que j’ai tout lu même si je trouve que tu aurais pu aérer un peu…Mais chacun en fait occupe l’espace comme il veut et comme il peut. Ce que tu dis d’ailleurs est parole de vérité ressentie par tous ceux qui s’essaie au genre littéraire (et surtout poétique oui). Parfois, il suffit de se mettre à la tâche, d’aligner quelques mots, comme un échauffement…et la matière blanche devient grise puis noire avant de ressortir carbonisée sur le papier…Mais à quelques semaines d’un événement pour lequel tu as déjà pris ton billet d’accompagnement nous comprenons bien que tu ne peux pas tout faire à la fois. Alors je te souhaite beaucoup de plaisir et…allez les bleues !!!
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Ma page reste souvent blanche par manque de temps et aussi d’inspiration. Mais je vois que pour toi la page s’est noircie de bien jolis mots. Au plaisir de te lire à nouveau
Bonne journée Gaël
Bisous ☺
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